De vrais policiers
Actuellement la majorité de nos concitoyens n'aiment pas la police. On a même un sentiment de culpabilité chaque fois qu'on se fait arrêter.
Est-ce normal : NON. Pourquoi cette méfiance : tout simplement parce qu'au fil du temps les autorités deviennent de plus en plus répressives. La prévention ne s'exerce pratiquement plus et pour une majorité d'entre nous la police ne fait plus le métier qu'on aimerait lui voir faire ; à savoir : nous défendre, nous protéger et nous servir.
Par ailleurs on peut comprendre leur façon d'agir guidée de plus en plus par des ordres qui leur sont donnés par des états successifs qui n'ont su que mettre en place des lois de plus en plus restrictives.
On en vient à un cercle vicieux où : on aime de moins notre police, la police nous aime de moins en moins.
Quand on voit également que les lois protègent de plus en plus les voyous à qui on accorde beaucoup de droits mais pour qui on exige beaucoup moins de devoirs, on peut comprendre qu'un policier, actuellement se méfie de tout citoyen qui peut à tout moment transformer un acte de défense ordinaire en bavure.
Sans compter les médias qui s'empressent de fustiger l'autorité dès qu'elle peut faire sensation.
Si on veut une vraie police au service d'une vraie justice, il faut renforcer les droits des citoyens honnêtes, défendre avant tout celui qui s'est fait agressé plutôt que l'agresseur. Il faut que la police arrête de considérer tout un chacun comme un délinquant potentiel, même s'il a un peu égratigné la loi à partir du moment où le délit est mineur.
On doit également protéger les policiers des vrais délinquants en ne leur accordant des droits que s'ils respectent leurs propres devoirs. Il faut à tout prix modifier ces lois qui permettent de relâcher un réel coupable sous prétexte d'une faille quelconque de la loi. Il faut renforcer les lois sur les mineurs qui permettent à ceux-ci de se croire impunissables. Il n'y a pas si longtemps, quand un voyou prenait une gifle, personne ne s'en offusquait et celui qui l'avait giflé ne risquait pas de se retrouver à sa place pour agression. On en voit également les effets dans les écoles où ce sont bien souvent les professeurs que l'on considère comme coupables.
De plus il serait normal que les policiers soient mieux rémunérés, vu les risques qu'ils encourent.
Maintenant il serait également plaisant de voir de temps un temps un policier avec un sourire. On ne lui manquerait pas pour autant de respect pour cet écart qu'on ne trouve malheureusement plus de nos jours.
Une autre question que l'on peut se poser : pourquoi existe-t-il encore de nos jours plusieurs polices, plusieurs gendarmeries. On trouve encore dans certains cas des guerres de pouvoir qui freinent le bon fonctionnement d'une vraie défense des citoyens.
On sait parfaitement que l'union fait la force et c'est ainsi qu'on a vu parfois évoluer la société (un exemple avec INTERPOL qui permet d'exercer en dehors des frontières avec plus de facilité).
Pour toutes les questions de sécurité et pour une meilleure efficacité, il serait souhaitable d'avoir un seul organisme regroupant toutes les entités qui actuellement sont sensés assurer la paix des citoyens.
Enfin chose très importante : la police ne devraient en aucun cas dépendre de l'état qui gouverne mais être liée étroitement avec le pouvoir judiciaire. Là encore, la séparation des pouvoirs devrait être de mise.
Ma solution :
Une police qui protège avant de sanctionner.
Une police forte non muselée par une autorité quelconque et qui privilégie la justice plutôt que la loi tout en faisant respecter cette dernière.
Article suivant : De vrais journalistes